La perliculture est l'activité économique principale de nombreux atolls et iles de Polynésie française et des Iles Cook. Toutefois, elle reste fragile.
Parmi les maillons faibles, figure la capacité à prédire l'efficacité du collectage de naissains d'huitres perlières.
La problématique dépend du cycle de vie des populations d'huitres et de l'hydrodynamique des lagons.
Le projet MANA s'attache principalement à mieux comprendre et modéliser ces aspects pour des lagons d'ouverture à l'océan contrastée.
Le projet MANA doit contribuer à une meilleure connaissance et gestion de l'activité perlicole des atolls et iles de Polynésie française et des Iles Cook.
La perliculture concerne une quarantaine d'atolls et iles de l'océan Pacifique Central. La gestion de leurs lagons est liée à la prise de décision sur l'occupation des lagons (e.g., gestion des concessions maritimes perlicoles, activités conflictuelles dans les lagons, définition de zones de collectage ou de réensemencement, etc ). Ces décisions demandent de fréquentes mises à jour des données biologiques disponibles (eg. stocks d'huitres perlières Pinctada margaritifera, capacité trophique des lagons), et une connaissance des risques ou aléas naturels présents ou futurs encourus (e.g., mortalités, événements climatiques). Tout ce contexte est dépendant, ou agit, sur le milieu physique des lagons (profondeur, courants, température, etc) où la perliculture prend place.
La caractérisation physique des lagons est la porte d'entrée et l'originalité du projet ANR MANA.
L'approche par modélisation numérique, couplée à des travaux de terrain, permet d'apporter des informations spatio-temporelles qui n'étaient pas disponibles jusqu'à présent.
Les sites d'études sont :